L'omelette du Flore

Publié le par chiara

 

Une interview à République puis une autre à la Société, nouveau resto branchouille de la galaxie Costes. Il pleut. Novembre est triste et le ciel de Paris tout gris. Où travailler et se sustenter dans un environnement aussi hostile ? Direction les lumières du Flore. Pas la salle bruyante du rez-de-chaussée, ou vieilles beautés germanopratines jouent du coude avec des hordes d’américains. Je file au premier étage, ou m’accueille moquette et banquettes grèges, boiseries et plafond peint de nuages blancs sur ciel azur.

La carte, on dirait un livre, avec histoire du célèbre bistrot. La salle, on dirait un magazine people, avec Nathalie Rikyel, borsalino et col en fourrure, vient croquer comme tous les midi ou presque sa petite salade. L’omelette, elle, vaut 9,5 euros et c’est un délice : moelleuse crémeuse poivrée, avec une salade fraîche (à 7 euros, quand même!) D’ailleurs l’avocat a coté de moi prend des œufs au fromage, la femme divorcée et amoureuse de Santiago (c’est ce qu’elle raconte à sa tante, assise en face !) à la table d’à coté se jette sur les oeufs brouillés. On laisse la paire de saucisse et la soupe à l’oignon gratinée aux touristes du rez-de-chaussée et l’on savoure que ce Café mythique reste à la hauteur de sa renommée. Service attentionné, charmant. A redécouvrir!

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